Fin juin 2025, la Cinémathèque suisse présentait à Bologne, au 39ème festival Il cinema ritrovato, une restauration de Rapt (1934) qui redonnera à cette oeuvre tout son éclat et permettra de redécouvrir ses richesse dramaturgiques, visuelles et musicales.
Mi-juin 2025, la Cinémathèque suisse présentait à Bologne, au 39ème festival Il cinema ritrovato, une restauration de Rapt (1934) qui redonnera à cette oeuvre tout son éclat et permettra de redécouvrir ses richesse dramaturgiques, visuelle et musicales Mi-juin, Memoriav mettait en ligne sur Memobase une partie des archives photographiques et tous les films conservés d’Henry-Louis Mermod (1891-1962), mécène, éditeur, photographe et cinéaste amateur. On y trouve un document privé inédit sur cette première adaptation à l’écran d’une oeuvre de C. F. Ramuz, La Séparation des races (1922), produite par Stefan Markus (Mentor-Film, Zurich) et réalisée par le Français Dimitri Kirsanoff.
Ramuz sur le tournage de Rapt, Ramuz seul, Gide et Ramuz, ils apparaissent dans trois courtes bandes 16mm filmées en 1933. La plus longue et la plus peuplée nous montre l’équipe de Kirsanoff, techniciens et acteurs, à Lens (VS). L’écrivain en est la vedette, avec celle du film, Dita Parlo, qui interprète Elsi, la jeune femme enlevée. Ce sont les seules images cinématographiques de Ramuz, mis à part un plan de Rapt, où il fait partie d’un cercle de villageois et prononce, par la voix d’un doubleur, une phrase en in, et la suite en off.
C’est à ces trois films tournés-montés que nous consacrons un article à quatre mains avec Michel Denis, qui prépare une monographie sur Dimitri Kirsanoff, dont il est le grand spécialiste.
Nos remerciements vont à Jean-David Mermod, petit-fils d’H.-L. Mermod, au Centre de recherches des littératures romandes de l’Université de Lausanne et à la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne.
Les images sont accessibles en allant à https://memobase.ch/fr/recordSet/cls-001.
Roland Cosandey, juillet 2025